Threshold (2025) - Tumbleweed

Là où The Gyre (2018), puis A Very Eye (2022) et Dehors est blanc (2023) déployaient un principe de continuité, de graduation, Threshold suit une logique d’écriture non linéaire et fragmentée. Revenant au duo, la compagnie le disperse dans le temps : deux interprètes détaché·e·s l’un·e de l’autre utilisent la marge qui les sépare comme une source d’élan. L’interdépendance demeure, concentrée ici dans un rapport de friction, comme dans le lien entre sons et mouvements.

Avec la complicité de l’artiste sonore Daniel Bleikolm, les recherches de Micaël Florentz et Angela Rabaglio incluent voix, boucles, sons produits par le corps, illusions sonores ou encore effets psychoacoustiques. En ligne de fond ; utiliser l’écart qui nous sépare comme un ressort pour sortir de la sidération, et franchir le pas. Tumbleweed crée ainsi « une pièce tendue dans le vide, qui rappelle le rôle essentiel de l’environnement dans la naissance de toute forme de relation ». [M.B.]

Après The Gyre (2018), A Very Eye (2022) et Dehors est blanc (2023), Threshold est le quatrième projet de Tumbleweed. Les premières ont eu lieu les 8 et 9 octobre 2025 à la Biennale de Charleroi danse. Contactez-nous pour en savoir plus.

Website : www.cietumbleweed.com


DATES A VENIR

  • 14.04.2026 | Les Tanneurs, Bruxelles (BE)

  • 15.04.2026 | Les Tanneurs, Bruxelles (BE)

  • 16.04.2026 | Les Tanneurs, Bruxelles (BE)

  • 17.04.2026 | Les Tanneurs, Bruxelles (BE)

  • 18.04.2026 | Les Tanneurs, Bruxelles (BE)

DATES PRECEDENTES

  • 08.10.2025 | Biennale de Charleroi danse, Les Ecuries - Charleroi danse, Charleroi (BE) - PREMIERE

  • 09.10.2025 | Biennale de Charleroi danse, Les Ecuries - Charleroi danse, Charleroi (BE)

 

Threshold - un projet de Tumbleweed (création 2025)

Création et interprétation : Angela Rabaglio, Micaël Florentz
Création sonore : Daniel Bleikolm, Micaël Florentz
Création lumière & scénographie : Arnaud Gerniers
Création costume : Catherine Somers
Regards artistiques : Marion Sage, Garance Maillot
Mauvaise conscience : Pierre Giorgi
Direction technique : Yorrick Detroy
Régie son : Daniel Bleikolm
Administration : Camille Collard
Diffusion et Communication : Quentin Legrand (Rue Branly)
Production : Tumbleweed
Coproduction : Charleroi danse - Centre Chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Les Tanneurs (BE), Le Triangle - Cité de la danse, Châteauvallon-Liberté, scène nationale (FR)
Partenaires de résidence : Charleroi danse, Grand Studio, Théâtre Varia, Studio Thor, Le Labeur - Dame de Pic (BE), Villa Cléa, Lavanderia a Vapore (IT), Tanzhaus Zuerich, Dansomètre, Dampfzentrale Bern, STAMM (CH), Châteauvallon-Liberté, scène nationale (FR), airBurgenland (AT)
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Wallonie-Bruxelles International et Grand Studio

Photos : Stanislav Dobak


EXTRAITS DE PRESSE

[ Critique ] “Sur un plateau où trônent uniquement quelques diffuseurs sonores, la voix de Micaël Florentz, seul dans la pénombre, se démultiplie, se mêle aux effets sonores imaginés avec Daniel Bleikolm. Le ton est donné, plongeant le public dans une ambiance mystérieuse où tout semble pouvoir arriver. Lorsqu’Angela Rabaglio apparaît à son tour, c’est en silence, dos tourné au public, pour une danse généreuse, bondissante, s’éloignant de toute gestuelle connue. Bientôt, les deux complices se retrouvent pour de nouvelles échappées d’une fluidité confondante. Chez Tumbleweed, même lorsque le mouvement se fait complexe, entraînant le corps dans des ondulations tortueuses, tout semble couler de source. Entre nonchalance maîtrisée et harmonie délicate, le duo occupe l’espace avec une irrésistible légèreté. Sans se toucher, ils évoluent d’avant en arrière, rappelant un peu les pas des chevaux qui, jadis, occupaient ces lieux. Les corps se meuvent séparément mais infiniment proches. Ils se croisent, se frôlent, s’éloignent, se rapprochent dans une chorégraphie dont les répétitions se nourrissent de multiples variations. On a l’impression de découvrir une calligraphie en mouvement puis, un instant plus tard, une sorte de course des planètes, dans un univers où l’équilibre de chacun dépend du mouvement de l’autre. Un mouvement perpétuel, en constante expansion, jusqu’à cette course qui s’amplifie pour finalement disparaître dans le noir. Ne reste alors que l’écho vibrant de leur présence disparue.”
Jean-Marie Wynants, Le Soir, 14.10.25